D’une vie à une autre, procréation, ménopause, andropause

Depuis que le monde existe, la vie n’a cessé de s’engendrer. De naissance en naissance, notre planète s’est construite au fil du temps qui s’est écoulé. Si dans le monde animal, tout se joue au fil du temps et de la nature, celui de l’humain est depuis plusieurs décennies entre les mains des scientifiques, plus intéressés par le profit que par notre santé.

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Vouloir un enfant ou pas, chacun doit pouvoir avoir ce choix. Pour ce faire, nos laboratoires ont crée la pilule contraceptive. Une grande libération de la sexualité des femmes, mais en même temps une prise de risque journalière. Ce tout petit médicament qu’on préfère éviter d’oublier peut provoquer tant de dégâts sur notre santé. En 2005 puis en 2012, une expertise du Centre International de Recherche sur le cancer (CIRC) a démontré que les pilules pouvaient provoquer des cancers du sein, du col de l’utérus et du foie.

Mise sur le marché en 1985, la pilule Diane35, pilule de 3e génération, émanant du médicament antiacnéique diane, aura provoqué plusieurs décès dus à des accidents de thromboses veineuses. Dès 1982, la revue « Prescrire » avait lancé une alerte sur ce médicament antiacnéique qui commençait déjà à être proposé en pilule contraceptive. Trop de polémiques sur ce médicament transformé en contraceptif, le laboratoire suspend sa vente et le remet presque aussitôt sur le marché, mais en tant que médicament contre l’acné.

Le stérilet Mirena dont les effets secondaires étaient connus depuis de longues dates par les laboratoires n’étaient pas mentionnés sur les notices. Ceux-ci ont provoqué des céphalées, de la dépression, de la perte de cheveux, de l’acné, des douleurs abdominales, de la diminution de la libido, des bouffées de chaleur et de la prise de poids. D’autres effets indésirables, qui n’étaient pas inscrits auparavant, seront dorénavant mentionnés dans la notice, notamment l’asthénie et la séborrhée. De nos jours, ce stérilet est toujours prescrit.

Pilules, patchs, implants contraceptifs ou stérilets, chacun son choix. Sans en arriver à l’abstinence, il existe pourtant des méthodes bien plus naturelles et sans risque de vivre sa sexualité tout en se préservant d’une grossesse inattendue. De nos jours, de plus en plus de femmes se tournent vers des méthodes contraceptives naturelles, telles le diaphragme, le préservatif féminin ou masculin et bien d’autres méthodes quelques peu surannées.

Rien de plus naturelle qu’une grossesse. Un simple suivi jusqu’à la délivrance, accompagné de quelques conseils, pourraient amplement suffire. Les délicats embarras de la gestation n’étant pas toujours aisés, nos grands laboratoires pharmaceutiques n’ont pas voulu laisser passer cette intéressante opportunité et ont très vite mêlé leur science à Mère Nature. Dès 1950, un médicament a été prescrit pour aider ces femmes ayant supporté quelques fausses couches, le Distilbène. Dès le début, des études mettent son efficacité en doute. Il faudra attendre 20 ans pour que le produit soit enfin retiré du marché. Pendant ces deux décennies, des petites filles naîtront avec des malformations génitales qui seront poursuivies par des cancers et de l’infertilité. Les générations suivantes en subiront eux-aussi leurs conséquences mais en moins violentes.

Pour le bien être de nos futures maman, c’est au tour d’un médicament anti-nauséeux d’entrer en scène, le Thalidomide. Toute une décennie de 1950 à 1960 où plus de 10 000 bébés naîtront avec une grave malformation congénitale, la phocomélie. Leurs mains ou leurs pieds, voire même les deux, prennent racine directement sur l’épaule ou la hanche, sans bras et sans jambe. D’autres encore arriveront dans notre monde, sourd et sans oreille, présentant une paralysie faciale. Leur erreur difficilement acceptée par le laboratoire, ce dernier retirera finalement ce médicament en 1961. Malgré le scandale, ce médicament est de nouveau sur le marché pour le traitement de quelques maladie telles la lèpre, le lupus érythémateux et la maladie de Crohn.

De plus en plus de femmes enceintes se plaignent de trop de médicalisations de leur 9 mois de grossesse. Trop de rendez-vous chez l’obstétricien, d’analyses d’urine, de prises de sang, d’échographies, sans oublier les prises de quelques médicaments, la surmédicalisation des grossesses est très souvent lourde à supporter. Jusqu’à la délivrance où là encore, la surmédicalisation vient plomber ce moment si important dans la vie d’une femme. Trop de césariennes, d’épisiotomies, d’injection d’oxytocine et cet exploit si naturel est devenu trop impersonnel. L’accouchement est encore de nos jours, un acte trop médicalisé. Encore une fois, rien de plus naturelle qu’une grossesse. Pour attendre paisiblement bébé, un peu de bien-être, de nature et de santé.

Depuis 2013, des maisons de naissance ont commencé à émerger. Moins médicalisées et plus proches des patientes qui ont une grossesse dite « à bas risque », elles sont gérées par des sages-femmes pour une approche plus personnalisée. Lieux de vie plus intimes, lumière tamisée, liberté de mouvement et de position pour le travail, d’une manière traditionnelle ou accouchement dans l’eau, tout est fait pour le bien-être de la future maman et son bébé.

Après plusieurs décennies d’une vie de femme mêlée de menstruations et de grossesse, sonne le début de la ménopause et son lot de nouvelles inquiétudes que toutes préfèrent amoindries. Encore une fois et pour notre bien-être… nos grands laboratoires ont pensé à ces femmes qui souffrent dans le silence et ont crée le THS (Traitement Hormonal de Substitution). Pendant plusieurs décennies, le THS a été prescrit sans aucun doute sur sa dangerosité. Puis entre 2000 et 2002, plusieurs études américaines, dont la Women’s Health Initiative plus connue sous le nom de WHI, ont rapporté un risque accru de cancers du sein et de maladies cardiovasculaires chez les femmes prenant un traitement hormonal de substitution contre la ménopause.

Depuis plusieurs années, des études ont été menées pour mieux comprendre le cancer du sein. Ces études sur plus de 100 000 femmes atteintes de cette maladie ont démontré que la moitié d’entre elles avait suivi un traitement hormonal substitutif.

Vouloir vivre normalement avec sa ménopause, nos grands scientifiques l’ont bien compris. Toujours à base d’assortiments chimiques et de combinaisons audacieuses, certains médicaments hormonaux ont fait parler d’eux. L’Androcur, médicament antiandrogène pour un traitement hormonal et contraceptif, augmente le risque de tumeur au cerveau. Autant pour les femmes que les hommes, pour la ménopause comme pour l’andropause, la nature a pensé à nous. La médecine douce aux traitements naturels et sans danger nous propose tant.

Du plaisir à la procréation, la nature est bien faite. Mais avec et toujours des médicaments exagérément chimiques et toxiques, ces moments si précieux se transforment très vite en cauchemar. Il nous faut nous souvenir que nous ne sommes pas des machines technologiques composés de circuits électroniques mais de chair, d’os et de sang.

De notre naissance à notre dernier souffle, soyons attentifs et prudents avec notre corps qui, de décennie en décennie, se fragilise.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout et vous souhaite une bonne découverte à travers la nature.

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