Les médicaments, au nom de notre santé... ?

Depuis la naissance de la Terre, la vie s’est propagée au fil du temps. Au dernier recensement, notre belle planète bleue dénombrait plus de 7 milliards d’hommes et de femmes sans oublier tous ces animaux qui demeurent dans nos forêts, nos plaines et nos océans. Dans le monde animal, la vie se fait au rythme de la nature contrairement à notre monde où tout est affaire de médecine. Depuis l’histoire des empoisonnements à l’époque de Louis XIV, avec Madame de Brinvilliers, La Voisin et bien d’autres, l’affaire des poisons, en France puis dans tous les pays de notre planète, les médicaments ont été de plus en plus sous contrôle. Aujourd’hui, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) puis l’EMA (Agence Européenne des Médicaments) ont été créées pour évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et produits de santé destinés à l'être humain. De la même manière, les apothicaires qui fabriquaient autrefois leur mixture dans leur arrière boutique sont les laboratoires aujourd’hui bien connus. Si à l’époque de Louis XIV, le grave problème des poisons a nécessité un contrôle assidu des médications mises sur le marché pour des raisons de santé, qu’en est-il aujourd’hui ?

Au nom de notre santé, l’agence du médicament se doit de contrôler, vérifier et autoriser ou refuser la mise sur le marché de tel ou tel médicament. Pour notre santé, nous nous devons de leur faire confiance. Mais au fil des années, cette confiance s’est effritée. Des erreurs de conditionnement, comme le tristement célèbre « talc Morhange » a été responsable en 1972 de la mort de 36 enfants et 224 intoxications. Un peu plus tard, en 1982, le Tylenol de Johnson & Johnson, 7 personnes ont trouvé la mort en ingurgitant des antalgiques où du cyanure avait été malencontreusement inséré dans les capsules.

On pourrait penser que quelques erreurs de conditionnement pourraient être l’unique raison de quelques médicaments qui auraient causé de graves problèmes. Mais dans l’histoire de notre médication moderne, nombre de scandales ont émaillé notre confiance envers les plus grands laboratoires pharmaceutiques. Avant même la mise sur le marché, des anorexigènes amphétaminiques, de simples coupe-faim, sous les noms de Anorex, Prefamone, Tenuae Dospan, Moderatan, Dinintel, Fenproporex et Incital font douter quelques chercheurs. De 1970 à 1999, ces médicaments auront provoqué des dépendances et des atteintes cardiaques. Pour quelques kilos à perdre, certains auront perdu leur santé.

Les virus, les microbes et les allergies font parties de notre quotidien à chacune de nos quatre saisons. La grippe, la gastro, le rhume des foins… Dès l’aube de la vie jusqu’à notre dernier souffle, nos grands laboratoires ont pensé à tout. Les vaccins, les médicaments sont toujours proposés sans aucune inquiétude. En 2020, en Corée du Sud, 59 personnes sont décédées après s’être fait inoculer un vaccin d’un laboratoire français.

Rotarix et RotaTeq sont deux vaccins contre la gastro-entérite qu’on inocule aux nourrissons dès l’âge de 6 semaines. Entre 2006 et 2014, sur 1 million de doses, il y a eu 508 notifications d’effets indésirables dont 201 graves et 2 décès.

Au temps de nos ancêtres, les médecins de l’époque connaissaient tant de méthodes de médecines douces pour soigner les maux de la vie. Des recettes de grand-mère et de médecins phytothérapeutes, la nature peut nous venir en aide et sans danger. Bien sûr, me direz-vous, à cette époque lointaine, les gens mourraient à vingt ans. En êtes-vous bien sûr ?

Que ce soit les médicaments ou les vaccinations, nos grands laboratoires laissent derrière eux des traces indélébiles de leur passage. Depuis plusieurs décennies, on n’arrête pas de nous dire que nos ancêtres mourraient très jeunes, faute de médicament et de vaccin. Pourtant, l’histoire nous prouve le contraire. Pendant l’antiquité, le pharaon Pépi II, qui vécu 2000 ans avant notre ère, a régné pendant 94 ans et est décédé à plus de 100 ans. Le pharaon Ramsès II né vers 1213 avant notre ère est mort à l’âge de 91 ans. Il régna 66 ans. Platon, né en 428 avant notre ère est mort à l’âge de 80 ans. Un peu plus proche de nous, le roi Louis XIV est décédé à l’âge de 77 ans, malgré tous ses problèmes de santé et Ambroise Paré, le premier chirurgien de notre ère est décédé à l’âge de 80 ans.


Si notre apparence nous semble importante à nos yeux et à ceux que l’on croise, notre santé l’est bien plus. Pourtant, coquetterie oblige, beaucoup sont prêts à tout pour plaire et se plaire. Trop petit, trop gros, on trouve toujours quelques médicaments pour, nous semble-t-il, nous aider. Entre 1983 et 1985, plus d’un millier d’enfants prennent un traitement pour grandir, « les hormones de croissances ». Plusieurs années plus tard, 120 personnes en France auront perdu la vie. La plupart avait moins de 35 ans et sont morts d’atroces souffrances d’une maladie neurodégénérative appelée « la maladie de creutzfeldt-jakob ». Elle agit sur le cerveau, commençant par une dégradation de l'état intellectuel avec des troubles de la mémoire, une altération du raisonnement... Après quelques semaines, des troubles de l'équilibre et des difficultés de coordination apparaissent. Suivent des troubles visuels, des raideurs des membres, puis des myoclonies (des contractions brutales des muscles) et même de l'incontinence.

Encore et encore des blessés et des décès pour un problème de santé qui aurait pu se régler avec plus de naturel. La somatropine, hormone de croissance naturelle que nos cellules somatotropes sécrètent, a pour but de stimuler la croissance. La nature peut nous aider à stimuler cette hormone de croissance grâce à quelques astuces, vitamines, aliments et plantes.


L’obésité, le surpoids ou simplement quelques kilos à perdre avant l’été, il y a plusieurs raisons de vouloir perdre du poids. Pour des motifs pratiques et de rapidité, certains se tournent vers les médicaments comme certains coupe-faim. Pour quelques kilos superflus, un laboratoire nous a crée en 1985, l’Isomeride aux propriétés coupe-faim ou "anorexigènes". Cinq ans plus tard, des médecins alertent sur un nombre élevé d’hypertensions artérielles pulmonaires sur des patients prenant ce médicament. Il faudra encore attendre 5 ans pour stopper sa vente qui aura fait plusieurs dizaines de décès en France. Sur ce même registre, ce même laboratoire nous a conçu le Mediator qui, comme le précédent, fera état de 500 à 1000 décès, en France.

Acomplia, médicament crée par un autre laboratoire et mis en vente en mars 2007, aura lui aussi, laissé des traces indélébiles. 10 décès dont 4 suicides et 250 cas graves psychiatriques ont poussé les autorités sanitaires européennes à y mettre un terme 1 an seulement après sa mise sur le marché. D’autres médicaments amaigrissants tout aussi dangereux continuent, en toute impunité, leur voyage sur le marché très juteux des régimes. Perdre du poids pour des raisons de santé ou de coquetterie, la nature peut nous y aider. La phytothérapie, du sport, un peu de régime...

Toujours pour mieux paraître, les hommes comme les femmes ont besoin se sentir à l’aise dans leur corps. Un problème typiquement masculin, la calvitie. Dans la société où nous vivons, nous avons oublié les gestes simples et naturels de mère nature et très vite, beaucoup se tournent encore et encore vers nos grands laboratoires qui nous promettent tant. Toujours en vente, le Propecia et ses génériques, traitement anti-calvitie fait actuellement parler de lui. Pour cause, ses effets indésirables comme des troubles de l'érection, de l'éjaculation, de douleurs testiculaires et d'une diminution de la libido. Même après l’arrêt du traitement, il est possible d’avoir encore des effets qui persistent. Lutter contre la chute des cheveux plus naturellement, c’est possible, grâce aux remèdes naturels de la phytothérapie et l’ayurvédique.


Du virus du Sida, le VIH, au scandale du sang contaminé suite à la distribution de lots sanguins infectés par le virus où 300 hommes et femmes hémophiles ont été infectés par le virus du sida ou de l’hépatite C, plusieurs médicaments ont eu leur heure de honte et de détresse. En 2001, un laboratoire retire à regret son médicament phare, un anticholesterol, accusé d’avoir causé la mort de 52 personnes dans le monde. En 2004, c’est au tour du Vioxx, un anti-inflammatoire qui aura causé la mort de dizaines de personnes dans le monde, 160 000 victimes de crises cardiaques et attaques cérébrales, 40 000 morts aux États-Unis et au moins 60 000 dans le monde, de sortir par la petite porte, après avoir fait ses heures de gloire. Ce scandale a révélé qu’il n’était pas le fruit du hasard mais bien la conséquence d’un système opaque d’autorisation de mise sur le marché.

Enquête ouverte en 2016, c’est la Dépakine un anti-épileptique d’un laboratoire français commercialisé en 1967. En 2020, le laboratoire a été mis en examen pour homicides involontaires. Ce médicament utilisé pendant la grossesse, expose à un risque de malformations congénitales et de troubles du développement (autisme, retard du langage...) chez l'enfant.

Après l'Ibuprofène et le Diclofenac, c'est maintenant le Prednisolone qui est sur le banc des accusés : cet anti-inflammatoire pourrait favoriser l'apparition d'un diabète. On le sait depuis longtemps, le Diclofenac a été accusé de doubler le risque d'infarctus du myocarde et l’Ibuprofène pouvait freiner le développement de la masse musculaire. D’autres anti-inflammatoires sont accusés d’augmenter le risque de développer un diabète.

En 2017, La nouvelle formule du Levothyrox provoque de multiple effets secondaires tels maux de tête, diarrhées, insomnies, vertiges, perte de cheveux… qu’on supportés plus de 30 000 patients. Alors que l’ancienne formule devait prendre fin en septembre 2020, il restera commercialisé jusqu’à 2021. Mais le laboratoire a bien précisé que bientôt, l’ancienne formule ne sera plus fabriquée pour aucun marché.


Très souvent critiquée, la médecine chinoise a des atouts pas suffisamment connus en occident. Médecine traditionnelle offrant une médication plus saine depuis des milliers d’années, elle nous permet de vieillir plus longtemps et plus naturellement. Mais il ne faut pas se méprendre. Nous avons nous aussi notre médecine naturelle que nos grands laboratoires nous ont aidé à oublier : la phytothérapie, l’ostéopathie, les fleurs de Bach, la naturothérapie, l’homéopathie et bien d’autres.

Des médecines alternatives pour mieux nous soigner, cela fera peut-être rire certaines personnes qui ne les ont jamais essayées. Des médications ancestrales qui ont fait leurs preuves et qui nous permettent de mieux vivre et mieux vieillir, il faut essayer pour le comprendre. Alors que nos grands laboratoires se battent tous les jours pour nous inventer de nouveaux médicaments qui ne sont pas toujours adaptés à notre santé, la nature nous offre tant de merveilles que nous avons tout simplement oublié au nom de la modernité qui nous fracasse un peu plus tous les jours.

Un tout dernier rappel. En 2018, un collectif de professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme et dénoncent. Tous les ans, 10 000 personnes décèdent suite une mauvaise utilisation des médicaments. En novembre 2020, la revue « Prescrire », une revue médicale indépendante, dirigée par un collaboratif de médecins, de pharmaciens et de spécialistes du médicament, ont identifié 93 médicaments dangereux commercialisés en France.

De notre naissance à notre dernier souffle, soyons attentifs et prudents avec notre corps qui, de décennie en décennie, se fragilise.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout et vous souhaite une bonne découverte à travers la nature.

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